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L’examen PMP® s’est refait une santé : les types de questions, les thèmes de questions, les modalités de réponses, la durée et le nombre de questions de l’examen ont changé. C’est une mini révolution que vit actuellement le PMI® compte tenu de ces changements (pour en savoir plus, cliquez-ici : formation PMP®, [1]). Ces changements peuvent d’ailleurs paraître stressant surtout si vous n’êtes pas familier aux techniques d’intelligence émotionnelle, mais n’ayez pas d’inquiétude, nous allons voir ensemble quels sont les changements et comment vous aider à trier le bon grain de l’ivraie pour que vous puissiez optimiser votre temps pendant votre passage de l’examen PMP® (nouveau format [2]).
LES TYPES DE QUESTIONS DE L’EXAMEN PMP® :
D’abord, voyons ensemble les types de question que vous pourriez avoir. Lors de votre passage de l’examen PMP®, vous aurez affaire à plusieurs types de questions . En voici quelques exemples :
1/ Des questions de « mise en situation » (les mini études de cas écrites restent les questions les plus courantes).
2/ Des questions de « mémorisation ». Vous pourriez avoir quelques questions qui portent sur des notions clés comme : la définition d’un projet, les dépendances qui entre les tâches d’un projet, les responsabilités d’un Scrum master, etc. (mais comme ce n’est pas un examen de mémorisation, il y en aura peu).
3/ Des questions « mathématiques » (voir le résumé des équations à connaître pour l’examen dans le PMBOK 6th édition, tableau 7-1, page n°267).
4/ Des questions à « approche prescriptive » (on vous présente une situation et vous devez répondre sur un format « idéal »). Exemple : « Quelle serait la meilleure démarche à adopter ? », « Quelle devrait être l’étape la plus logique » ? « Que devriez-vous faire ensuite ? », « Quelle serait la pire chose à faire ? ».
5/ Des questions « antipatterns » (vous devez choisir la « pire » des options par rapport à des bonnes pratiques).
LES THÈMES DE QUESTIONS DE L’EXAMEN PMP® :
Ensuite, étant donné qu’il s’agit d’une certification généraliste de la gestion de projet et qu’elle vient attester de votre niveau d’expertise en la matière, vous aurez affaire à plusieurs thèmes de questions. Ces thèmes sont détaillés dans le référentiel d’évaluation du PMI (pour le retrouver facilement, il vous suffit de taper sur Google : « Grandes lignes du contenu de l’examen PMP »). Vous y verrez entre autre qu’ils touchent aussi bien aux cycles de vie prédictif, adaptatif et hybride des projets. Vous y trouverez la liste des livres de préparation à l’examen proposés par le PMI®, le référentiel d’évaluation officiel et mes « 7 conseils » pour vous aider à vous préparer au mieux compte tenu de la densité des informations à connaître pour le jour J.
LES MODALITÉS DE RÉPONSE À L’EXAMEN PMP® :
Contrairement à l’ancien format, dorénavant vous pourriez avoir des questions à choix multiples. N’ayez pas d’inquiétude, vous aurez une indication quantitative des réponses possibles lorsque vous devrez sélectionner plusieurs propositions. Par exemple, vous aurez un message comme : « sélectionnez les 2 propositions de votre choix, puis cliquez sur valider pour passer à la question suivante », etc. Vous pourriez également avoir des formats de questions différents. Le « drag & drop » (glisser-déposer), par exemple, on vous demandera de glisser la proposition de votre choix dans une case prévue à cet effet. Le « hot spot » (point sensible), par exemple, on vous présentera un graphique (disons le diagramme du « travail restant » sur des itérations qu’on nomme aussi « burndown chart [3] » en anglais) et on vous demandera de cliquer dans la zone correspondant au travail restant « idéal » ou dans une zone correspondant à la réponse souhaitée (pour retrouver un exemple, il vous suffit de taper sur Google : « prototype-exam-questions.pdf »).
LA GESTION DU TEMPS LORS DU « JOUR J »
Comme l’accoutumée cet examen reste exigeant mais avec une bonne préparation, de la concentration et un zeste de motivation, il reste à la portée de tous ! Gardez en tête que la vitesse fait partie intégrante de l’examen. Toutefois contrairement aux années précédentes, depuis le 1er janvier 2021, les nouveaux candidats ont gagné 10 minutes de répit. Dorénavant l’examen PMP® dure 230 minutes soit 3h50 (3h49minutes et 59secondes pour être précis !). Dans ce laps de temps, vous allez devoir répondre à 180 questions. Ce qui veut dire que vous aurez 76 secondes (1 minute et 16 secondes) pour répondre à chaque question. D’où l’importance de ne pas confondre vitesse et précipitation. Vous aurez le droit à 2 pauses facultatives de 10 minutes (vous n’êtes pas obligé de prendre ces temps de pause mais je vous recommande très fortement de les prendre ne serait-ce que pour vous détendre quelques minutes [4]). 😎
La première pause possible interviendra après le premier bloc de 60ème question. On vous demandera de relire vos réponses avant l’envoi définitif (Attention, le temps de relecture de vos réponses avant l’envoi définitif est décompté de votre temps d’examen donc gardez bien votre rythme de 76 secondes par question !). Une fois que vous aurez validé votre premier bloc de questions, le premier temps de pause se mettra en route. Puis vous aurez également la possibilité de prendre une pause après le 2ème bloc de questions, à partir de la 120ème question et ce dans les mêmes conditions.
À noter : Le jour J, le piège serait de partir trop vite ou d’être pris d’un moment de panique pour répondre aux questions parce que vous n’auriez pas bien géré votre temps. Comme je vous le disais en préambule, la vitesse fait partie intégrante de l’examen donc non seulement votre préparation à l’examen sera votre meilleur allié, mais en plus vous devrez être habitué à répondre en moins de 76 secondes. Répondre à ce teste en 76 secondes est un rythme largement possible pour ce faire, il convient de trouver le bon rythme et de contrôler régulièrement ses temps de passage !
TEL UN ATHLÈTE DE HAUT NIVEAU, PROGRAMMEZ DES TEMPS DE PASSAGE !
Mon premier conseil serait de vous inciter à programmer, tel un athlète de haut niveau, des temps de passage ! Pour ce faire, il y a 2 écoles. Soit, option n°1, vous mémorisez vos temps de passage, soit, option n°2, vous les calculez le jour J. La première option vous évitera d’avoir à faire le calcul à chaque fois, la seconde vous prendra quelques secondes de plus et sera légèrement moins précise que la première. Après c’est une question de préférence personnelle (personnellement, je préfère la première option).
À QUEL MOMENT NOTER SES TEMPS DE PASSAGE ?
Si vous passez l’examen en présentiel, vous serez dotés d’un feutre, d’une ardoise et d’un tampon-effaceur ou chiffon (ou d’une feuille de brouillon avec un crayon de bois et une gomme). Avant de démarrer votre épreuve, un(e) opérateur (trice) va prendre quelques minutes pour vous expliquer les modalités de déroulement de l’épreuve. Il/Elle vous demandera également de vider vos affaires personnelles dans un casier prévu à cet effet. Vous devrez ensuite vous installer dans la salle d’examen et démarrer votre épreuve. Mais peu de temps avant le démarrage officiel de l’examen, vous aurez environ 10 minutes pendant lesquels vous pourrez prendre connaissance du « logiciel » de questions. Par exemple, vous aurez un message comme : « cliquez-ici pour voir où se situe la calculatrice », « cliquez-là pour voir où se trouve l’icône traduction [5] ». Ce temps est largement supérieur au temps nécessaire à prendre pour comprendre le fonctionnement du logiciel. Si vous êtes à l’aise avec l’informatique, cela ne devrait vous prendre guère plus de 5 minutes. Avant de finaliser ce temps de prise de connaissance du logiciel de questions, je vous inviterais à en profiter pour noter sur votre feuille de brouillon (ou sur votre ardoise), vos temps de passage pendant les 5 minutes restantes. Cela est totalement autorisé puisque ce temps de prise de connaissance du logiciel est officiel. Par ailleurs, il n’est pas décompté de vos 230 minutes d’examen.
À noter : dans certains centres, vos 230 minutes s’écouleront sous la forme de compte à rebours en minutes. Et vos 180 questions s’afficheront par ordre croissant (question n°1, n°2, n°3, etc.). Vous devrez donc savoir combien de temps il vous reste à tout moment à partir d’un affichage en minutes et d’un compte à rebours décroissant. Sur YouTube, il existe des comptes à rebours en minutes (alors oui, il y en a qui pensent vraiment à tout pour que vous puissiez vous mettre dans les mêmes conditions qu’à l’examen ! :)). Je ne saurais que trop vous recommander de réaliser vos sessions d’examen blanc en conditions réelles avec un système de compte à rebours en minutes pour vous repérer par rapport aux questions croissantes. Et gardez bien la même logique : si vous faites des sessions d’examen blanc sur 60 questions, il faudra vous trouver un compte à rebours de 75 minutes [6]. Si vous faites des sessions d’examen blanc sur 120 questions, il faudra vous trouver un compte à rebours de 150 minutes [6], etc.
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OPTION N°1 : MÉMORISEZ VOS TEMPS DE PASSAGE
1er bloc de questions : de 1ère à la 60ème question
- Lorsque vous serez arrivé à la question n°10, il devra vous rester environ 219 minutes ;
- Lorsque vous serez arrivé à la question n°25, il devra vous rester environ 202 minutes ;
- Lorsque vous serez arrivé à la question n°50, il devra vous rester environ 173 minutes ;
- Lorsque vous serez arrivé à la question n°60, il devra vous rester environ 160 minutes.
> Révision des questions que vous avez marquées : 5 minutes maximum (reste 155 minutes) + Pause facultative de 10 minutes maximum.
2ème bloc de questions : de 61ème à la 120ème question
- Lorsque vous serez arrivé à la question n°75, il devra vous rester environ 129 minutes ;
- Lorsque vous serez arrivé à la question n°100, il devra vous rester environ 101 minutes ;
- Lorsque vous serez arrivé à la question n°120, il devra vous rester environ 80 minutes.
> Révision des questions que vous avez marquées : 5 minutes maximum (reste 75 minutes) + Pause facultative de 10 minutes maximum.
3ème bloc de questions : de 121ème à la 180ème question
- Lorsque vous serez arrivé à la question n°135, il devra vous rester environ 59 minutes ;
- Lorsque vous serez arrivé à la question n°150, il devra vous rester environ 43 minutes ;
- Lorsque vous serez arrivé à la question n°165, il devra vous rester environ 26 minutes ;
- Lorsque vous serez arrivé à la question n°180, il devra vous rester environ 9 minutes pour réviser les questions que vous avez marquées du 3ème bloc.
À noter : Si vous optez pour un passage d’examen en distanciel (et contrairement au présentiel où cela est autorisé), vous n’aurez pas droit au papier et au stylo. Seul un bloc-notes en ligne sera autorisé pour faire office de brouillon. Cela ne change rien à la démarche, il vous suffira d’annoter votre bloc-notes en ligne de la même façon que précédemment.
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OPTION N°2 : CALCULEZ VOS TEMPS DE PASSAGE
La deuxième méthode consiste à calculer le temps restant en comptant environ 1 minute par question (76 secondes pour être précis mais pour vous éviter d’avoir à rentrer dans des calculs trop chronophages, je vous inviterais à partir sur 1 minute). Exemple : Vous en êtes à la 57ème question et vous souhaitez savoir combien de temps théorique il vous reste. Il vous suffit de retrancher 57 à 230 minutes (la durée de l’examen). Dans notre exemple, on obtiendrait 173 minutes. Il vous suffira ensuite de comparer ce chiffre avec votre compte à rebours en cours pour savoir si vous êtes en retard ou en avance.
À noter : Retenez qu’il ne faut pas partir trop vite pour pouvoir maintenir son attention pendant près de 4h00 et que chaque bloc de question devra se faire en 76 minutes « au maximum ».
Merci de votre attention, j’espère cet article vous sera utile. Je reste comme à l’accoutumée disponible si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à me contacter je vous répondrai au plus vite.
Bonne révision à vous,
Bonne chance pour votre examen !
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Sources et références :
[1] Source : Google Trends
[2] Depuis le 1er janvier 2021, l’examen a changé de format (et bien sûr, ce nouveau format est valable pour les années suivantes).
[3] Pendant l’examen, si vous ne comprenez pas un mot ou une phrase, il y a de fortes probabilités que cela vienne d’une traduction de type « mot-à-mot ». Les traductions se sont nettement améliorées par rapport à l’ancien format mais il se peut qu’il y ait encore des questions/réponses anglais-français de type « mot-à-mot ». Par conséquent, je vous inviterais à cliquer sur la petite case « traduction » ou « anglais ». En effet, certains termes français sont plus difficiles à comprendre que certains termes « franglais » utilisés plus fréquemment dans le monde du projet. Par exemple : vous entendrez rarement dire « scenarii utilisateur », vous entendrez plutôt « user story ».
[4] Souvenez-vous que vous ne pourrez ni boire, ni manger quoi que ce soit pendant l’examen. Donc un mini-ravitaillement ne sera pas de trop 😉
[5] Depuis quelques années, il est possible de passer l’examen en français. Toutefois, ils ont gardé l’icône « traduction » pour que vous puissiez voir les formulations des questions originales anglaises. Même si les traductions se sont nettement améliorées par rapport à l’ancien format, certaines expressions « mot-à-mot » sont plus facilement compréhensible en « franglais ». Exemple : vous entendez plus souvent l’expression « user story » que « scenarii utilisateur ».
[6] Pour des raisons de praticité (et de performance), je vous propose de vous entraîner sur des comptes à rebours légèrement inférieurs aux temps officiels. Et de challenger vos temps de passage.
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Les épreuves en QCM peuvent être déstabilisantes selon qu’il y ait un ou plusieurs réponses possibles, il faut bien lire la consigne !
Oui absolument Marie, le challenge c’est de bien lire la consigne, en effet c’est important, tout en conservant son rythme ! 🙂 Merci beaucoup pour votre commentaire.