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Télécharger PMBOK
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Introduction :

Si vous tapez sur Google : « télécharger PMBOK en PDF », vous allez obtenir un score de près de 165 000 résultats (0,48 secondes). Si vous ajoutez le mot clé « gratuit », les résultats seront encore plus importants. Procéder de cette façon pour obtenir le PMBOK® pose néanmoins de sérieux problèmes : non seulement, cela est strictement illégal, mais surtout, vous ne serez jamais sûr d’avoir la bonne mise à jour du PMBOK®. Et je ne parle pas du fait que bien souvent, ces PMBOK® sont vérolés ou incomplets. Vous connaissez le dicton : il n’y a aucun produit gratuit sur internet. Et si vous téléchargez un produit gratuitement, cela signifie que le produit, c’est vous ! 🙂 Bien sûr, je ne parle pas des fiches pratiques ou encore, des synthèses de révision qui ont le mérite de faciliter la vie des apprenants. Je parle bien du guide « PMBOK® » : Project Management Body of Knowledge. Dans le présent article, je vais non seulement vous expliquer comment vous le procurer facilement à moindre coût et en version française mais je vais aussi vous expliquer ce qu’est le PMBOK®, son corpus de connaissances et son histoire.  

Astuce n°1 :

Pour télécharger gratuitement un des guides PMBOK® en français et/ou en anglais sur votre ordinateur, la meilleure chose à faire est de devenir adhérent du PMI® [1]. Pour ce faire, il vous suffit de vous rendre sur le site internet de l’association (tapez sur « pmi .org » sur un moteur de recherche comme Google et vous trouverez facilement). Votre adhésion vous permettra (entre autres) de télécharger la version numérique gratuitement. Si vous préférez avoir une version papier du PMBOK® (c’est à dire une version physique), cela est également possible et vous bénéficierez d’une remise de 40 à 50% en tant que membre du PMI® (c’est toujours ça de pris !). Pour obtenir cette réduction, il faudra vous rendre sur un de leur site partenaire : eurospanbookstore.com et rentrer le « discount code » offert par le PMI® aux nouveaux membres (mais de vous à moi, la version numérique suffit largement !).   

A noter :  Depuis le 01 novembre 2022, le PMI® a également sorti un guide pratique pour accompagner le PMBOK® 7th intitulé : Guide Pratique des groupes de Processus (Process Groups, a practice guide). On y retrouve la même chose (à 99%) que ce qu’il y avait dans le PMBOK® 6th. Si vous préparez la certification PMP®, il vous sera utile. N’hésitez pas à consulter mon article ici : se préparer à PMP® 

Guide pratique des groupes de processus = PMBOK 6

Astuce n°2 :

Si vous souhaitez obtenir un des guides PMBOK® par vos propres moyens (qu’il s’agisse du n°6, du n°7, du guide pratique agile, etc.), sachez que vous pouvez tenter de vous procurer des versions « d’occasion » du PMBOK®. Il existe de nombreux sites marchands (exemple : « leboncoin« , « rakuten« , « momox« , etc.) où vous trouverez des guides PMBOK® d’occasion qui feront largement l’affaire. 

NB : Comme évoqué précédemment, les PMBOK® au format « numérique » restent téléchargeables gratuitement pour les membres à jour de leurs cotisations sur le site du PMI®. Son contenu se trouve également sur la bibliothèque numérique du PMI® intitulée : PMIstandards+ (voir explication à la fin du présent article).    

Définition :

 

Le guide PMBOK® est un corpus de connaissances en management de projet rédigé depuis 1996 par les membres de la communauté du PMI® pour répondre aux besoins et attentes des parties prenantes d’un projet, voire de les surpasser. Ce livre vous permettra (entre autres) à mieux gérer votre périmètre, votre planning, vos coûts, ainsi que l’ensemble des domaines de connaissances (et/ou de performance) de gestion de projet. il décrit vraiment un bon nombre de bonnes pratiques de gestion de projet. Il y a par exemple des bonnes pratiques sur la gestion des contrats, sur la gestion de la communication, sur la gestion des ressources (j’ai d’ailleurs un article à amusant ce sujet, notamment sur l’effet halo pour éviter les erreurs de recrutement. Sujet Ô combien important quand on sait qu’une erreur de recrutement coûte entre 15 000 € et 45 000 € à une entreprise…),etc. Ce livre a beaucoup évolué depuis sa création, mais son intention première est restée intacte : proposer un recueil de bonnes pratiques à partir de principes, d’outils et de techniques adaptées aux contextes des chefs de projet. Contrairement à d’autres référentiels, cet ouvrage n’a cessé d’évoluer depuis sa création pour permettre aux chefs de projet de se professionnaliser. C’est d’ailleurs l’un des enjeux majeurs du PMI® depuis sa création en 1969 : faire reconnaître le management de projet à la fois comme discipline et comme fonction à part entière (cliquez-ici pour en savoir plus au sujet de la certification PMP®).         

 

PMBOK® : Différencier le standard du corpus des connaissances

 

Pour comprendre l’utilité du PMBOK®, sa finalité et ses principes, il convient de faire une petite distinction entre quelques notions importantes.   

Imaginez la scène suivante :

Vous : (vous entrez dans un supermarché pour acheter de la compote de pommes et vous arrivez en caisse) Bonjour Monsieur.  

Le caissier : Bonjour Monsieur, ce sera tout ?

Vous : Oui. (et vous tendez le bras pour faire passer votre compote de pommes

Le caissier : (le caissier passe votre produit devant son code-barres) Ça vous fera un total de 4,50€ svp, vous réglerez comment ?

Vous : Par carte bancaire svp.   

Le caissier : Très bien. Mais attendez, votre carte bancaire n’est pas la bonne.

Vous : Ah oui ? Comment ça ?!?

Le caissier : Bah, je ne peux accepter que les cartes bancaires des compotes de pommes. 

Vous : Comment ça ? Non mais vous rigolez ou quoi ?

Le caissier : Oui, c’est la guerre en ce moment entre les banques, nous avons des cartes bancaires qui ne fonctionnent que sur certains types de produits et sur certains terminaux de paiement et pas sur d’autres.

Vous : Comment ça ? Vous voulez dire que si j’achète 50 articles différents dans votre magasin, je vais devoir utiliser 50 cartes bancaires différentes, c’est bien ça ???

Le caissier : Malheureusement oui, c’est bien ça. Les banques ne se sont pas mises d’accord entre elles. Comme je vous le disais, elle se font la guerre !! 

Comme vous le voyez, la libre concurrence comporte certaines limites et notre vie de consommateur serait rapidement un enfer si les acteurs des différents marchés ne se mettaient pas d’accord sur les standards à utiliser pour nous proposer leur produits/services. L’exemple topique de ce manque d’accord est l’exemple de la marque « SONY » contre « JVC ». Il y avait à l’époque une concurrence farouche entre les deux entreprises. Techniquement, Sony commercialisait des cassettes vidéo (Betamax) avec un meilleur rendu visuel que leur concurrent (VHS). Mais JVC fut plus enclin à partager son format VHS avec d’autres acteurs que son concurrent SONY. Résultat des courses, quatre autres sociétés japonaises commercialisaient la technologie VHS. Ce format fut alors rapidement adopté par les ménages, ce qui enterra rapidement le format « Betamax ». Plus tard, Sony retiendra la leçon avec l’apparition du DVD. Elle entra en collaboration avec huit de ses concurrents pour proposer un format commun à tous : le DVD.   

La standardisation est la face cachée de l’iceberg et pourtant, comme vous le voyez, il y a des enjeux stratégiques commerciaux importants. Dans le monde du projet, l’approche est similaire. Toutefois, la standardisation n’est pas tout à fait la même : on parle de normes de système de management ou encore de normes d’organisation [2]. Elles décrivent surtout des démarches d’assurance qualité ou des démarches organisationnelles sous la forme de lignes directrices [3]. Alors qu’avec les cassettes « Betamax », il s’agissait d’un standard plus contraignant, « exigeant » un certain nombre de sigles, de conventions et de seuils de performance, etc.

Dans le monde du projet, on est régulièrement confronté à différents arbitrages, notamment en matière de vitesse d’exécution, d’exigences clients, de changements, de coûts, etc. D’un projet à un autre, la tactique employée ne sera pas du tout la même : dans le domaine du nucléaire ou de l’aéronautique par exemple, on n’aura pas du tout la même appétence aux risques que dans une start-up. On ne prendra pas du tout les mêmes types de décision d’un projet à un autre, même si les risques disposent de la même probabilité de surgir. Par exemple : Imaginons que vous ayez identifié la probabilité de 90% qu’un fournisseur Z n’honore pas son contrat pour une raison X ou Y. La tactique que vous allez employer pour répondre à ce risque ne sera pas du tout la même selon que vous soyez dans le domaine du nucléaire, du médical ou de l’IT.    

De la même façon, lorsqu’on travaille dans le domaine de l’IT, tout va très vite. Les acteurs des projets doivent veiller à proposer des produits en lien avec la transformation constante des modes de consommation. Pour ces raisons (non exhaustives bien sûr), le PMI® a décidé en 2004 de standardiser certaines approches de développement en matière de gestion de projet (cf. paragraphe suivant) pour que les chefs de projet puissent appréhender les différents évènements de la vie d’un projet de façon analogue. On pourrait traduire cette standardisation par « l’essentiel de ce qu’il y a à faire dans une situation donnée ». Ex : On ne peut pas lancer un projet sans en avoir évalué la valeur (ses bénéfices tangibles, intangibles), on ne démarre pas un projet sans en avoir eu l’autorisation (via notamment une charte de projet), etc.

D’un autre côté, le PMBOK® comporte aussi un guide du corpus des connaissances en management de projet (voir plus bas le paragraphe : le PMBOK® est-il un règlement ?). Cette partie du guide pourrait se comparer à un « vieux sage » qui apporterait ses meilleurs conseils pour « appliquer » le standard et faire face à diverses situations. Il ne s’agit pas de normes sur des systèmes de management ni de méthodes figées, mais plutôt de recommandations, de conseils, de bonnes pratiques s’appuyant sur des millions d’heures de pratique en matière de gestion de projet et des centaines de milliers de chefs de projet répartis à travers le monde depuis 1969.

Timeline PMBOK

Le guide PMBOK® exploré : son histoire 

PMBOK® – 1ère édition – 1996 : C’est la naissance de la toute première édition du PMBOK®. Celui-ci a été créé après plusieurs années de recherche et d’expérimentation. Cette édition comptait 9 domaines de connaissances et 37 processus. Ce guide PMBOOK® était centré sur le « comment faire » pour gérer un projet. Son approche était chronologique. Exemple : étape 1, je fais ceci, puis étape 2, je fais cela, etc.    

PMBOK® – 2ème édition – 2000 : La mise à jour de 2000 mettait en avant les progrès constatés en matière de gestion de projet grâce à la première version du PMBOOK®. Elle comptait 9 domaines de connaissances et 39 processus.

PMBOK® – 3ème édition – 2004 : La 3ème édition est une étape importante dans l’histoire du PMBOK® car pour la première fois, les spécialistes du management de projet se sont mis d’accord pour créer un standard international. Celui-ci est reconnu par l’ANSI (American National Standards Institute), organisme de normalisation (l’équivalent de l’AFNOR en France). Le PMBOK® est alors constitué de deux parties importantes : le standard, pour le management de projet, et le guide du corpus des connaissances (cf. paragraphe précédent). On y trouvait 44 Processus et 592 ITTO (Inputs, Tools and Techniques & Outputs. En Français : données d’entrée, outils et techniques & données de sortie).

PMBOK® – 4ème édition – 2008 : après plusieurs négociations, le PMI® s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas « totalement » faire abstraction de l’ADN des entreprises, ni de leur culture ou environnement. On doit composer avec les contraintes internes/externes des organisations. Ex : Les logiciels de l’entreprise ne sont pas terribles, on s’adapte ! La disponibilité du personnel pour le projet n’est pas totale, on s’adapte ! Les business units sont répartis aux coins du globe, on s’adapte ! La météo est mauvaise, on s’adapte ! On s’adapte à tout, même à la bêtise ! 🙂 Il existe même une expression pour cela : « Start Where You Are ! » (« Commence de là où tu es ! »). Cette mise à jour de 2008 créa donc une approche standardisée plus « adaptable » que précédemment. Une adaptation aux facteurs environnementaux de l’entreprise et à leurs actifs organisationnels. Le PMBOK® passera de 44 à 42 processus et de 592 à 517 ITTO.

PMBOK® – 5ème édition – 2013 : Ici, le PMI® a souhaité mettre l’accent sur les parties prenantes d’un projet, car en effet, un salarié ou un voisin mécontent pourrait très bien bloquer un projet. Il convient donc d’avoir une tactique appropriée pour favoriser leur adhésion au projet. La 5ème édition du PMBOK® a donc ajouté un 10ème domaine de connaissances pour pouvoir davantage manager les attentes des parties prenantes. On passera de 42 à 47 processus et de 592 à 619 ITTO.  

PMBOK® – 6ème édition – 2017 : La 6ème édition du PMBOK® est passée de 47 à 49 processus de gestion de projet. Mais cette 6ème édition a ajouté pour la première fois de son histoire un 2ème livre de référence : un « Guide Pratique Agile » recensant plusieurs frameworks « Agile » (Scrum, Lean, Kanban, etc.). Il est donc composé de 2 livres : le guide PMBOK® de référence (avec son standard) et le guide des pratiques « Agile » co-écrit avec l’association Scrum Alliance. Ce guide des pratiques « Agile » recense les approches de développement utilisables en contextes « incertain » et en contextes de « faible maîtrise » des technologies. On appelle ces approches, « approches adaptatives » de gestion de projet. Le guide PMBOK® n°6 est dorénavant remplacé par un autre guide intitulé : process groups, a practice guide

PMBOK® – 7ème édition – 2021 : Ici, une mini-révolution est née, le « PMBOK® » fut totalement réécrit. Il fut réécrit car le précédent PMBOK® (le PMBOK® de la 6ème édition) commençait à être volumineux (756 pages) et il ne s’adressait qu’aux projets dits « prédictifs ». C’est à dire aux projets pour lesquels on peut « prédire » facilement à l’avance tout ce que l’on va faire. Mais les projets étant de plus en plus complexes à gérer et évoluant dans des contextes incertains, il y eut une volonté de la part du PMI® de changer de stratégie. Elle proposa donc de scinder le PMBOK® en deux « livrables » différents. D’un côté, on avait un livrable centré sur le « quoi faire » (c’est le PMBOK® 7th) et de l’autre, un livrable centré sur le « comment faire » (c’est une plateforme numérique intitulée : « PMIstandards+ ᵀᴹ »).

      • PMBOK® 7th : l’approche est centrée sur le « quoi faire » et propose une approche « architecturale » de gestion de projet. Elle propose des « principes d’action » plutôt que des « processus » de gestion de projet. Ces principes s’adressent à toutes les « façons » de gérer un projet : approches prédictives, approches adaptatives (qu’on appelle « agile ») ou approches hybrides (mélange des deux approches).  
      • PMIstandards+ᵀᴹ : Il s’agit d’une plateforme numérique qui est centrée sur le « comment faire » . Elle reprend les approches « chronologiques » de gestion de projet que l’on retrouvait dans les précédents PMBOK® (notamment l’approche par processus). On y retrouve aussi des modèles, des vidéos, des études de cas, etc. 

Novembre 2022 (ancien PMBOK® n°6) – Process Groups, a practice guide (le guide pratique des groupes de processus : Le PMBOK® 7th a fait couler beaucoup d’encre. Il a même d’ailleurs été incompris initialement car les lecteurs des précédents PMBOK® s’attendaient à avoir une nouvelle approche « chronologique » de gestion de projet, c’est à dire une approche centrée sur le « comment faire », une approche « prescriptive » comme ce fût le cas pour le PMBOK® 6th (et les précédents). Exemple : étape 1, je rédige tel document ; étape 2, je décide de faire appel à telle personne ; étape 3, je mets en place telle type de réunion, etc. Mais ces précédents PMBOK®, comme je vous le disais s’adressaient plutôt aux contextes « certains » (dits prédictifs). C’est la raison pour laquelle, l’approche chronologique (l’approche par processus) était facilement justifiable. Mais cette approche était injectée sur une plateforme numérique (« PMIstandards+ ᵀᴹ ») et le format « papier » manquait. Le PMI® a donc décidé de compléter le PMBOK® n°7 par un guide intitulé « Process Groups, a practice guide – Le guide pratique des groupes de processus (veuillez noter que cette approche est spécifique aux approches de gestion de projet « prédictives »). 

Le PMBOK® est-il un règlement ? Un standard ? Un guide ? Ou un guide pratique ?

Le PMBOK® suscite souvent des questionnements quant à sa nature : règlement, standard, guide ou guide pratique ? Je vous propose ici une petite explication de ces différentes facettes souvent confondues. 

  • Un règlement : un règlement c’est quelque chose d’obligatoire. Si vous ne respectez pas ce règlement, vous vous exposez à des sanctions. Exemple : le fait de respecter un panneau STOP quand vous roulez en voiture est obligatoire. Vous devez respecter le règlement du code de la route. 

 

règlement vs standard - PMBOK
  • Un standard : Un standard est une norme établie volontairement par des individus de bonne foi (souvent des concurrents), qui ont bien compris que pour bien servir leur client il fallait agir ou décider de manière commune. Par exemple, la taille standard d’une carte bancaire, comme 8.5 cm sur 5.4 cm, simplifie la vie des utilisateurs. Ces standards, également appelés normes de spécifications, évitent la diversité des dimensions qui existerait autrement, nécessitant différentes tailles de cartes, portefeuilles, terminaux de paiement, etc. En gestion de projet, on parle de normes d’organisation (comme la norme ISO 9001 par exemple ou ISO 21502), offrant plus de flexibilité que les normes de spécification. NB : une entreprise peut imposer dans son règlement l’application de tel standard. 
  • Un Guide : un guide est utilisé pour aider à interpréter un standard. Il fournit quelques exemples et références pour aider les personnes à comprendre et à suivre les points abordés dans le standard.
  • Un Guide Pratique : un guide pratique va plus loin en fournissant des conseils et des bonnes pratiques à appliquer « pas à pas » (à la manière d’un meuble IKEA). Certains sont très prescriptifs (cf. le guide pratique des groupes de processus), d’autres le sont moins (cf. le guide des pratiques agiles). Mais l’objectif de ces guides pratiques est le même : aider les individus à mettre en œuvre des concepts théoriques dans des situations réelles.  

Vous l’aurez peut-être compris, le PMBOK® n’est pas un règlement. C’est un standard accompagné d’un guide. Si vous souhaitez, préparer l’examen PMP®, il faudra également vous munir des guides pratiques qui l’accompagne (n’hésitez pas à consulter mon article dédié intitulé : « Comment se préparer à l’examen PMP® ?« ).     

Conclusion : L’histoire du PMBOK® nous a prouvé qu’il s’agissait d’un référentiel dynamique cherchant à s’adapter au mieux aux nouvelles pratiques de gestion de projet, elles-mêmes calquées sur les diverses mutations de la société. Le PMBOK® n’est pas une méthode figée mais plutôt un recueil de bonnes pratiques permettant de satisfaire les exigences des diverses parties prenantes d’un projet. Je dirais qu’il n’est pas utile de le lire d’une traite. Il vaut mieux le lire au fur et à mesure en « méditant » sur ses principes d’actions ou de décisions, à l’exemple d’un livre de chevet ou d’un vadémécum que vous consulterez progressivement. C’est a minima un livre qui vous permettra de prendre les moins mauvaises décisions possibles. Enfin, si vous souhaitez vous former à PMP®, le PMBOK® vous sera très utile car il vous apportera de précieux enseignements en matière de de doctrines de prises de décision. Vous serez également mieux armé pour faire face aux défis complexes du monde du projet où chaque décision peut avoir des conséquences sur l’avenir de l’entreprise.   

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Sources et références :

 

[1] L’adhésion à l’association du PMI® (au niveau mondial) coûte 129 $ / an. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet du Project Management Institut (PMI®), en tapant : pmi .org sur Google.   

[2] Pour en savoir plus sur ces notions de normes, je vous invite à consulter l’article de l’organisation internationale de normalisation (ISO) intitulée : une histoire, hors norme.

[3] Ce terme de lignes directrices est polysémique, il peut être confondu avec les « directives administratives » utilisées par les institutions européennes (législation européenne). Je lui préfère le terme de « système de management ».

 

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