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Questions PMP®  : Exemples de questions de l’examen

Alors ça y est ? Vous avez décidé de franchir le Rubicon ? Vous avez décidé de former à PMP® prochainement ? Si vous êtes en train de lire cet article, cela signifie probablement que vous êtes intéressé(e) par l’examen PMP® du PMI®. Dans cet article, je vous propose des exemples de questions auxquelles vous pourrez vous attendre pour réussir à obtenir votre certification. Bien sûr, je ne peux pas vous donner exactement les mêmes questions que celles que vous aurez le jour J de la certification. Néanmoins, je vais vous donner un bref aperçu des types de questions que vous pourriez rencontrer lors de votre examen PMP® (n’oubliez pas également de bien gérer votre temps pendant l’examen car vous n’aurez qu’une minute environ par question). NB : Cet article s’appuie à la fois sur les informations figurant sur le site du PMI® (le Project Management Institute) et mon expérience personnelle d’instructeur PMP®.

Sur le fond : à quels types de questions pouvez-vous vous attendre ?

Cet examen n’est pas qu’un examen de mémorisation, c’est d’abord et avant tout un examen de mise en situation qui s’appuie sur des concepts clés que les chefs de projet doivent maîtriser (l’approche de développement prédictive, adaptative, hybride, le management de la valeur acquise, etc.). Par exemple : si vous passez un examen pour obtenir une ceinture noire de karaté, vous devrez connaître le nom de chacune des techniques à réaliser (mouvement des pieds, techniques de blocage, points vitaux, etc.). Mais cela ne suffira pas à faire de vous un champion de karaté. Pour ce faire, vous devez être en mesure de vous adapter aux situations qui se trouveront en face de vous pour utiliser la meilleure technique en fonction de ce qui se passera à l’instant T. De la même façon, lors de l’examen PMP®, vous aurez affaire à faire à des mini-études de cas pratiques (de type QCM adaptatif, voir paragraphe suivant) et vous devrez vous y adapter pour prendre la meilleure décision possible en fonction du contexte proposé, mais également en fonction des principaux concepts que vous maîtrisez. Ceci étant dit, vous aurez quand même quelques questions de mémorisation (si vous souhaitez muscler votre mémoire, n’hésitez pas à aller voir les vidéos de Fabien Olicard, c’est un mentaliste spécialisé dans toutes sortes de capacités cérébrales qu’il nous fait découvrir de façon vraiment amusantes : je recommande !  🙂

Des questions de mémorisation

 

Vous aurez donc des questions de mémorisation. Exemple de quiz n°1 : comment peut-on mesurer le succès d’un projet ?

Option n°1 : lorsque le client est satisfait

Option n°2 : lorsque le produit et le projet sont conformes aux exigences du client

Option n°3 : la qualité du produit, le respect des délais, du budget et le niveau de satisfaction client

Option n°4 : la qualité du produit et du projet, le respect des délais, du budget et le niveau de satisfaction client

Certaines questions comporteront des pièges simples et d’autres seront un peu plus complexes. Comme on peut le voir dans l’exemple du quiz n°1 que je viens de proposer, il y avait une subtilité entre l’option n° 3 et l’option n° 4. La bonne réponse ici était l’option n° 4. Mais les options n°1 et n°2 n’étaient pas totalement hors de propos. C’est juste que d’une part, l’option n° 4 est plus précise que les autres options et d’autre part, plus conforme au standard et au vocabulaire du PMI®.

Des questions de calcul

 

Vous aurez des questions de calcul. Exemple de quiz n°2 : En utilisant les techniques de management de la valeur acquise (Earn Value Management) et en tenant compte des données suivantes, quel serait l’écart de délais (Schedule Variance) ? EV = 7600 € // PV = 8500 € // AC = 5000 € (une seule réponse possible)

  1. Option n°1 : 900 euros
  2. Option n°2 : -900 euros
  3. Option n°3 : 0,89 
  4. Option n°4 : 1,11

La bonne réponse ici est la réponse 2. La formule de la Schedule Variance est la suivante : SV = EV – PV. PMBOK® 7th figure 2-24, section 2.7.2.3 : performances des références de base. Page n°100 et n°101 (196 sur 369 de la version numérique en PDF du guide PMBOK®). 

 

Des questions à l’exception de

 

Vous aurez des questions « à l’exception de ». Exemple de quiz n°3 : toutes les propositions suivantes sont vraies à propos d’un projet à l’exception de (sélectionnez 2 propositions) :  

  1. Option n°1 : Un projet est une initiative temporaire
  2. Option n°2 : Un projet doit fournir un produit, un service, un résultat unique
  3. Option n°3 : Un projet est un concept utilisé pour définir le périmètre de la première release d’une solution au client
  4. Option n°4 : Un projet fournit un artefact produit quantifiable, pouvant aussi bien être un produit final qu’un composant

Les bonnes réponses ici sont les propositions 3 et 4 qui ne sont pas les définitions officielles d’un projet au sens « PMI® » du terme. Faites bien attention à ce genre de questions qui peuvent être trompeuses, car on pourrait être tenté de choisir les BONNES définitions.   

Des questions quelle est la meilleure chose à faire

 

Vous aurez des questions quelle est la meilleure chose à faire ? (what is the best option?). Ou encore quelle serait la première chose à faire (what is the first thing to do?). Exemple de quiz n°4 : Loana travaille sur un projet d’infrastructure informatique. Elle pilote 4 petites équipes distinctes qui travaillent chacune sur des petites parties du logiciel interdépendantes. Elle craint que des conflits n’éclatent entre les équipes lors de la synchronisation des livrables. Quelle serait la meilleure chose à faire d’après-vous ?

  1. Laisser les 4 équipes travailler simultanément sur leurs livrables tout en gardant en tête que des conflits pourront apparaître lors de la synchronisation des livrables
  2. Retarder les dates de sortie de certains livrables pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de conflit
  3. Demander au PMO un modèle (un template) pour y documenter les conflits au fur et à mesure qu’ils se produisent
  4. Lister les sources de conflits potentiels, puis organiser des réunions hebdomadaires avec les 4 équipes de travail pour analyser les futurs points de blocage

 

Ici, ce genre de questions cherche à vous faire réfléchir avant tout à la meilleure option possible ou plutôt à la moins pire, des options possibles compte tenu du niveau de détail proposé. Cela ne signifie pas que les autres propositions sont fausses. Cela signifie surtout que la proposition à sélectionner est un peu plus précise que les autres, un peu « meilleure » que les autres. Pour info., le corrigé de cette question était la réponse D., car il faut veiller à anticiper les problèmes, les conflits avant qu’ils ne surviennent, pour mener des actions mûrement réfléchies. « Opérations de l’équipe projet. Les processus visant à faciliter la communication de l’équipe projet, à résoudre les problèmes et à parvenir à un consensus peuvent impliquer de travailler avec l’équipe projet afin d’élaborer une charte et un ensemble de directives de fonctionnement ou de normes pour l’équipe projet. » Cf. section 2.2.1.3 du PMBOK 7th (partie standard), page n°19 (113 sur 369 de la version numérique en PDF du guide PMBOK®).

Sur la forme : à quels types de questions pouvez-vous vous attendre ?

 

Depuis la réforme de l’examen PMP® du 2 janvier 2021 cf. le référentiel d’évaluation intitulé : « Grandes lignes directrices de l’examen PMP® ou encore Exam Content Outline (E.C.O), les questions ne sont plus seulement à choix unique, mais également à choix multiples. Rassurez-vous, sur la totalité des questions (pour rappel, il y a 180 questions à traiter en moins de 3h50), les questions à choix multiples ne sont pas nombreuses (je dirais environ 10 % des questions, mais ce n’est pas un chiffre officiel du PMI®. Si vous passez l’examen prochainement, n’hésitez pas à partager ce point dans les commentaires de cet article). Lorsque vous aurez à répondre à des questions à choix multiples, il vous sera précisé le nombre de cases à cocher. Exemple : « veuillez sélectionner 2 réponses, veuillez sélectionner 3 réponses », etc.

Ensuite le QCM est dit adaptatif, ce qui signifie que les questions s’ajustent en fonction de vos réponses pour vérifier si vous maîtrisez certaines notions. Le QCM ne s’adapte à toutes les questions mais parfois vous verrez certains items revenir (sur la gestion des conflits, sur la gestion des risques ou la gestion des changements par exemple).

 

Et sur la forme ? A quels types de questions pouvez-vous vous attendre ?

   

Des questions Drag & Drop

 

Les questions Drag and Drop consistent à relier ou faire correspondre des énoncés ou libellés entre eux (vous pourrez également avoir des questions d’appariement basées sur le même principe, il s’agira simplement de « relier » des éléments entre eux. Cf. schéma n°1 ci-dessous). Par exemple : « faire coïncider le nom d’un processus avec le groupe de processus correspondant ».

 

Schéma 1 - Questions PMP

Des questions Zone à clic (hotspot)

 

Les questions hotspot sont des questions à zones de clic qui permettent aux candidats de choisir des endroits spécifiques sur des graphiques ou images pour indiquer leur réponse (cf. schéma n°2). Cela permet de voir comment les candidats se représentent certains concepts théoriques. 

 

Schéma 2 - article 30

Des questions Remplir des espaces vides (Fill the blank questions)

 

Les questions à espaces vides sont des questions où les candidats devront compléter des phrases ou des textes à trous. Ce type de question est utilisée aussi sur des modèles prédéfinis, comme des templates (cf. schéma n°3 ci-dessous) ou des documents pour lesquels le PMI® exigent que les candidats aient une connaissance minimale.

Schéma 3 - article 30

Pour information, le corrigé du template ci-dessus (cf. schéma n°3) donnait les réponses suivantes (pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter l’article que j’ai écrit sur les équations à connaître pour l’examen PMP®, vous verrez qu’elles ne sont pas nombreuses et faciles à mémoriser ! 

1/ ID 001 : – 750 000 €

2/ ID 002 : – 250 000 €

3/ ID 003 : +200 000 €

 

Les questions de l’examen sont-elles en français ou en anglais ?

Les questions sont en FRANÇAIS, néanmoins il s’agit d’un français CANADIEN. Et nos amis canadiens aiment bien traduire TOUS les mots en français. Ce qui veut dire que parfois, certains anglicismes que nous utilisons couramment dans notre quotidien de chef de projet sont traduits en français. Ne vous étonnez donc pas si vous retrouvez des termes comme : « récits utilisateurs » à la place de « users stories, « réunions de planification » à la place de « sprint planning », « carnet de produit » à la place de « product backlog », etc., ce qui peut apparaître légèrement déroutant. Il en est de même pour les acronymes liés au management de la valeur acquise : valeur planifiée, valeur acquise, coûts réels (au lieu de planned value (PV), earn value (EV), actual costs (AC), etc.)

Toutefois, pour avoir passé l’examen en langue française, chaque fois que j’ai eu un doute sur une formulation en langue française (dans moins de 2 % des cas), j’ai appuyé sur un bouton permettant de « traduire » immédiatement la question. Ce qui me renvoyait à la même question originelle posée en anglais. Je n’ai constaté aucune perte de temps en réalisant cette opération. Je dirais même que cela a facilité ma compréhension lorsque j’en ai eu besoin.

En lisant ces lignes vous devez sûrement vous demander s’il est préférable de passer l’examen langue française ou en langue anglaise. Eh bien, je vous recommande de passer l’examen dans votre langue maternelle ou dans votre langue de travail. Si votre niveau de français est supérieur à celui de l’anglais, je vous recommande de passer l’examen en langue française. Bien sûr, je vous suggère très fortement de connaître les noms des concepts clés en langue anglaise. Exemple : « Perform Integrated Change Control » pour « maîtriser les changements », « initiating » pour « initialisation », « project charter » pour « charte du projet », etc. Et si votre langue de travail s’exerce principalement en langue anglaise, dans ce cas je vous recommande de passer l’examen en langue anglaise.

Conclusion

Encore une fois l’examen PMP® n’est pas si difficile. Mais ce serait une erreur grave de croire qu’on peut y aller les mains dans les poches ou de penser que les questions posées ne comportent aucun piège. Retenez que la meilleure façon de répondre aux questions posées consiste à procéder par élimination, en sélectionnant à chaque fois la moins pire des options proposées. Et n’oubliez pas de continuer à vous entraîner sur les simulateurs de questions orientées examen PMP®).

Dites-vous que c’est un examen difficile pour les candidats non préparés, mais accessible pour les candidats « avertis ». Comme je le dis souvent : pour réussir l’examen PMP®, il faut une bonne préparation associé un zeste de motivation et le tour est joué !    

Je vous souhaite le meilleur pour votre examen !

Bonne réflexion !

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